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Le SAI devient le SASIE

Depuis le 25 octobre 2022, le Secrétariat à l’adoption internationale (SAI) est devenu le Secrétariat aux services internationaux à l’enfant (SASIE). Pour en savoir plus, consultez les actualités.

Séminaire international sur la recherche des origines
Programmation

Veuillez prendre note que les conférences seront présentées en français ou en anglais avec traduction simultanée.

Jour 1 : 27 mai 2019

Thème : De l’adoption à la recherche des origines : un continuum dans le temps

Heure

Activité

8 h

Accueil des participants

9 h

Mot de bienvenue

Conférence d’ouverture

9 h 30

Grande conférence : L’évolution de l’adoption et la recherche des origines au fil du temps, la perspective québécoise.
Luce de Bellefeuille, voir la présentation de Luce de Bellefeuille Fichier PDF.

10 h 15

Pause-café

10 h 30

Grande conférence : L’évolution de l’adoption et la recherche des origines au fil du temps, la perspective internationale.
Laura Martinez-Mora, voir la présentation de Laura Martinez-Mora – Évolution de l’adoption et la recherche des origines Fichier PDF. (en anglais seulement)
Jeannette Wöllenstein, voir la présentation de Jeannette Wöllenstein – Évolution de l’adoption et la recherche des origines Fichier PDF.

12 h

Dîner

13 h 15

Activités en sous-groupes:

15 h 15

Pause-café

15 h 30

Plénière : présentation synthèse des activités et mise en perspective

16 h

Témoignages de parents adoptifs suivis d’une discussion
Diane Leduc Dubois

18 h à 20 h 30

Terre d’accueil 30 ans plus tard
Documentaire de Micheline Léonard

Jour 2 : 28 mai 2019

Thème : Recherche des origines et identité, une quête multi-facettes, des outils diversifiés

Heure

Activité

8 h

Accueil des participants

9 h

Regards croisés sur l’identité selon différentes perspectives : psychologique, anthropologique, sociale, etc.
Françoise Romaine Ouellette, voir la présentation de Françoise Romaine Ouellette Fichier PDF.
Adam Pertman, voir la présentation de Adam Pertman – Regards croisés sur l’identité selon différentes perspectives Fichier PDF. (en anglais seulement)
Richard Lee, voir la présentation de Richard Lee – Regards croisés sur l’identité selon différentes perspectives Fichier PDF. (en anglais seulement)

10 h 15

Pause-café

10 h 30

La notion d’identité au cœur de la recherche des origines :

  • Le conflit de loyauté et dette pour les personnes avec une double filiation.
  • L’enveloppe culturelle dans la configuration identitaire.

Lucie Bourdeau, voir la présentation de Lucie Bourdeau Fichier PDF.
Sylvie Ngeudam-Deumeni, voir la présentation de Sylvie Ngeudam-Deumeni Fichier PDF.

12 h

Dîner

13 h 15

Activités en sous-groupes :

15 h 15

Pause-café

15 h 30

Plénière : présentation synthèse des activités et mise en perspective

16 h

Témoignages de personnes adoptées
Esteban Orlando Fleurant

17 h 30 à 19 h

Vins et fromages réseautage

Jour 3 : 29 mai 2019

Thème : La recherche des origines à l’ère du numérique 

Heure

Activité

8 h

Accueil des participants

9 h

La recherche des origines et les retrouvailles à l’heure du numérique : avancées et préoccupations (Médias sociaux, tests d’ADN, accessibilité ou confidentialité de l’Information et les enjeux éthiques associés)
Adam Pertman, voir la présentation de Adam Pertman – Recherche des origines et retrouvailles à l’heure du numérique Fichier PDF. (en anglais seulement)
Richard Lee, voir la présentation de Richard Lee – Recherche des origines et retrouvailles à l’heure du numérique Fichier PDF. (en anglais seulement)

10 h 15

Pause-café

10 h 30

La recherche des origines et les retrouvailles à l’heure du numérique : la notion des frontières et les enjeux de la collaboration entre les États.
Hugues Létourneau, voir la présentation de Hugues Létourneau Fichier PDF.
Jeannette Wöllestein, voir la présentation de  Jeannette Wöllestein – Recherche des origines et retrouvailles à l’heure du numérique Fichier PDF.

12 h

Dîner

13 h 15

Activités en sous-groupes :

15 h 15

Pause-café

15 h 30

Plénière : présentation synthèse des activités et mise en perspective.

16 h

Témoignages (au besoin par personne interposée) de parents ayant donné leur enfant en adoption
Marie-Andrée Poirier

17 h

Mot de clôture

Résumé des présentations

Grande conférence : L’évolution de l’adoption et la recherche des origines au fil du temps, la perspective québécoise

La conférence propose un regard historique et sociologique sur l’adoption : l’importance du secret, la naissance hors mariage, le contexte social de l’époque, le nombre d’abandons, etc. La mise en œuvre de la Convention de La Haye (CLH), la transition vers l’adoption internationale seront également abordées ainsi que la recherche des origines et ses particularités au Québec dans le moment présent et selon une projection dans le futur.

Grande conférence : L’évolution de l’adoption et la recherche des origines au fil du temps, la perspective internationale

De l’adoption internationale à la recherche des origines : une perspective historique et internationale, par Laura Martinez-Mora

Un regard historique et sociologique sur l’adoption ainsi que sur les répercussions de la mise en œuvre de la Convention des droits de l’enfant/Convention de La Haye, en plus d’une réflexion sur le futur de la recherche des origines internationales.

Accès aux origines : panorama des aspects légaux et pratiques, par Jeannette Wöllenstein

Cette présentation fera état des résultats d’une enquête internationale menée par les services sociaux internationaux (SSI/CIR) concernant les évolutions tant juridiques que pratiques en matière de recherche des origines.

Activités en sous-groupes :

Les enjeux psychologiques se rattachant aux retrouvailles

Vivre des retrouvailles est souvent dépeint comme un moment heureux et très attendu. On oublie par contre que ce processus ouvre la porte à de nombreux enjeux psychologiques. Cette présentation fait un résumé des enjeux qu’une personne adoptée et une mère d’origine traverseront à divers degrés pour en arriver à une résolution et à une intégration de leur expérience se rattachant à leur histoire d’adoption.

Les étapes du processus de la recherche des origines

Un regard global sur le processus (service) de recherche des antécédents sociobiologiques et de retrouvailles internationales (RASRI). L’objectif général est de partager et d’échanger autour des pratiques des pays qui agiront comme présentateurs. Les éléments suivants seront abordés :

  • les bases juridiques de la recherche des origines;
  • la notion de confidentialité de l’information associée aux dossiers d’adoption;
  • la trajectoire d’une demande;
  • l’importance de la collaboration internationale.

De l’adoption à la recherche des origines : l’importance de constituer de bons dossiers (Adoption and search for origins; going beyond the paper trail: clinical considerations for best record-keeping practices)

Cet atelier se penchera sur le lien direct qui existe entre le dossier d’adoption et la recherche des origines. Trois panélistes viendront présenter les défis auxquels ils sont confrontés dans la constitution et la conservation des dossiers d’adoption, de même que dans la recherche des origines. Les participants seront invités à rédiger un sommaire d’antécédents sociobiologiques sur la base des informations qui leur seront fournies et pourront échanger avec les panélistes pour comprendre comment obtenir de meilleurs résultats.

Regards croisés sur l’identité selon différentes perspectives : psychologique, anthropologique, sociale, etc.

Identité formelle et sens de l’identité de soi : la complexité de l’adoption internationale, par Françoise-Romaine Ouellette

Le processus de formation de l’identité implique pour chacun d’entre nous une tension dynamique entre l’identification formelle par un État (filiation, nom, nationalité) et la perception subjective du Moi. La présentation évoquera comment l’adoption plénière modifie l’identité civile de l’adopté en abordant notamment l’expérience personnelle de personnes adoptées à l’international qui doivent parfois faire face à d’importantes contradictions entre leurs papiers d’identité, ce qu’on leur a révélé de leurs origines et ce que finalement elles arrivent à découvrir lorsqu’elles entreprennent une démarche de recherches de leurs origines. Elle posera aussi la question suivante : comme l’adoption plénière ne laisse aucune place pour une continuité quant aux liens avec la famille d’origine, agit-elle toujours dans le meilleur intérêt de l’enfant?

The transnational adoption paradox: Thinking about family as a normative experience, par Dr. Richard Lee

L’adoption internationale repose sur un paradoxe qui implique à la fois la perte des liens familiaux et culturels créés par la naissance et l’assimilation au sein d’une nouvelle famille et d’une nouvelle culture. Résoudre ce paradoxe peut devenir une expérience normative pour le jeune ou le jeune adulte adopté qui implique une réflexion sur la famille biologique. Dans sa présentation, le Dr Lee analyse comment le questionnement et l’intérêt pour la famille biologique peuvent contribuer au sentiment identitaire et au bien-être de la personne concernée.

Repenser l’adoption au XXIe, par Adam Pertman

Cette présentation va d’abord se pencher sur les importants changements survenus dans les processus d’adoption au cours des dernières années ainsi que sur les divers acteurs impliqués. Par la suite, en mettant au premier plan la question de l’identité, elle fera état des de ce qui peut véritablement être fait pour aider les enfants adoptés et leur famille, à partir d’une vision basée sur la recherche. La présentions insistera sur l’importance d’amener les lois, les politiques et les pratiques à dépasser l’objectif habituel du placement de l’enfant pour aller vers un nouveau modèle dont la priorité sera de favoriser la réussite des familles et des enfants.

La notion d’identité au cœur de la recherche des origines : Le conflit de loyauté et dette pour les personnes avec une double filiation, l’enveloppe culturelle dans la configuration identitaire

L’enveloppe culturelle dans la configuration identitaire, par Sylvie Nguedam Deumeni

Dans la majorité des pays occidentaux, l’adoption légale est plénière, c’est-à-dire que la filiation d’origine adoptive se substitue à la filiation d’origine. Cependant, l’adoption n’occulte pas pour autant l’origine biologique, nationale et ethnoculturelle des personnes adoptées, ainsi que le besoin de reconnaissance de ces origines dans la construction identitaire.

À partir de la notion de frontière et de la validité des repères culturels, cette présentation interroge, dans un premier temps, le paradoxe de l’adoption plénière et les tensions qu’elle induit dans la construction du sentiment d’appartenance.

Dans un deuxième temps, elle montre comment l’identité chez les personnes adoptées peut acquérir une valeur subjective à partir de l’élargissement des notions d’origine et de culture, dans un processus d’appropriation, d’historicisation et d’individualisation qui va au-delà de l’héritage biologique.

Le conflit de loyauté, par Lucie Bourdeau

Mme Bourdeau abordera la question du conflit de loyauté et de ses répercussions sur le désir de vivre des retrouvailles et sur l’après-retrouvailles. Des pistes de solution pour résoudre le conflit de loyauté seront présentées.

Activités en sous-groupes :

Le soutien et l’accompagnement avant, pendant et post-retrouvailles

À partir d’une perspective à la fois développementale (enfant/adolescent/adulte/aîné) et systémique (personne adoptée/parent biologique), les participants découvriront les défis particuliers de l’accompagnement qui se présentent tout au long du processus de recherche de ses origines et de retrouvailles, ainsi que les différents outils et moyens adaptés à chaque étape et à chaque situation.

La collaboration en matière de recherche des origines

En matière de recherche des origines et de retrouvailles en adoption internationale, la réussite des démarches repose sur la collaboration des autorités et des divers intervenants impliqués auprès des demandeurs. Depuis quelques années, des États d’accueil et d’origine ont compris l’importance de ce droit fondamental et ont mis en place des mécanismes qui s’appuient sur une saine coopération. Laissons quelques-uns d’entre eux nous entretenir de leur expérience.

L’importance de l’aspect médical pour une personne adoptée : le sommaire des antécédents sociobiologiques et l’administration d’un questionnaire de santé

Les panélistes feront un bref historique afin de nous situer dans le contexte de l’époque des années 1920 à 1970 environ où les mères accouchaient dans des conditions différentes de celles d’aujourd’hui, aborderont le contenu des dossiers en matière d’antécédents médicaux (selon les années ou selon les particularités au dossier) et poseront les questions suivantes : Pourquoi les adoptés veulent-ils en savoir plus concernant leurs antécédents médicaux? Comment obtenir plus de renseignements sur l’aspect médical? Elles traiteront aussi de l’aspect légal au regard du travail des intervenants ainsi que des pratiques actuelles en matière de collecte d’information.

L’impact d’un dossier d’adoption (privé/non conforme) pour une personne adoptée dans la recherche de ses origines

Que se passe-t-il lorsque, au moment d’amorcer une démarche de recherche des origines, on constate que le dossier d’adoption est incomplet? Qu’est-ce qui explique cette situation? S’agit-il d’une adoption privée? Du résultat d’une procédure non conforme? Est-il possible de retracer l’information? Comment communiquer à la personne adoptée cette réalité? À partir notamment des exemples de la Belgique et de l’Irlande, les panélistes vont faire état des pratiques mises en place pour faire face à ces situations.

La recherche des origines et les retrouvailles à l’heure du numérique : avancées et préoccupations (Médias sociaux, tests d’ADN, accessibilité ou confidentialité de l’information et les enjeux éthiques associés)

À partir d’une approche critique de l’adoption, on examinera les expériences post-adoption de jeunes et de jeunes adultes qui ont été adoptés de manière transraciale et transnationale de la Corée du Sud par des familles blanches aux États-Unis. Le Dr Lee interroge spécifiquement l’histoire de l’adoption internationale en tant que processus d’adoption fermée qui privilégie les parents adoptifs par rapport aux droits fondamentaux des familles biologiques et des enfants adoptés. Il mettra l’accent sur la manière dont les personnes adoptées et les parents adoptifs remettent en question la logique de l’adoption fermée en utilisant les nouvelles technologies pour répondre aux questions concernant la famille biologique.

La recherche des origines et les retrouvailles à l’heure du numérique : la notion des frontières et les enjeux de la collaboration entre les États

Avancées technologiques et recherche des origines : avantages, risques et réponses possibles, par Jeannette Wöllenstein

Mme Wöllenstein fait état des résultats de l’enquête des services sociaux internationaux (SSI/CIR) concernant spécifiquement le recours aux avancées technologiques en matière de recherche des origines.

Entre confidentialité et accessibilité : les défis éthiques de la recherche des origines, par Hugues Létourneau

La recherche de ses origines par l’adopté échappe de plus en plus à l’application de la maxime « on ne peut faire indirectement ce que l’on ne peut faire directement ». Cette atmosphère hors-la-loi est favorisée entre autres par l’évolution de la science du génome humain, la constitution de banques de données et les médias numériques. Ainsi, l’adopté recherche dorénavant la confirmation des informations obtenues plutôt que du soutien pour effectuer ses démarches de retrouvailles. Pourquoi le demande-t-il s’il le sait? Les intervenantes et les intervenants sont-ils dorénavant face à des non-sens quant au respect de la confidentialité, à leur rôle? Si l’adopté sait tout, à quoi bon intervenir? Dans cette quête de sens, dans un monde de plus en plus complexe, pavé d’incertitudes, de questionnements, l’éthique peut-elle être aidante? Si c’est le cas, de quelle éthique parle-t-on? Avec qui doit-elle être partagée et appliquée?

Activités en sous-groupes :

La recherche, la localisation et l’approche des personnes impliquées

Ce panel présentera les stratégies de recherche et de localisation d’une personne recherchée dans le cadre d’une demande de retrouvailles, ainsi que les outils utilisés pour le faire.

On abordera aussi le « contact information », c’est-à-dire la façon dont on aborde ou on approche la personne recherchée (une fois cette dernière localisée selon des principes cliniques d’intervention) afin de l’informer qu’elle fait l’objet d’une demande de retrouvailles au niveau national ou international.

Le rôle des associations

Quatre associations qui travaillent auprès des familles adoptives ou des personnes adoptées viennent décrire les besoins auxquels elles répondent ainsi que les services offerts à leurs clientèles respectives.

Les voyages au pays d’origine : quelques exemples

Les trois panélistes donnent un aperçu de ce que représente un voyage de retour aux sources dans leur pays respectif. Quels sont leurs objectifs, leurs attentes et la préparation du pays hôte? Comment bien préparer un enfant ou un adulte adopté avant un voyage de retour à la source et/ou avant des retrouvailles?

Biographies des présentateurs

Mme Sandra Caron est détentrice d’un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université Laval (2003). Elle exerce sa profession au CHU Sainte-Justine. En 2004, elle obtient le poste d’infirmière clinicienne à la Clinique d’adoption et de santé internationale et travaille auprès d’une clientèle d’enfants adoptés à l’international ou au national, d’enfants en famille d’accueil et de familles migrantes. Ses champs d’intérêt et d’expertise sont le développement de l’enfant, l’attachement, le lien parents-enfant, les maladies infectieuses, notamment la tuberculose et la vaccination.

Mme Sylvie Samson est diplômée en service social de l’Université de Sherbrooke (1994). Depuis près de 15 ans, elle a eu le privilège d’accompagner des centaines de familles formées par adoption, en leur offrant des services pré et postadoption. Elle a développé son expertise en œuvrant dans le réseau de la santé et des services sociaux. Depuis peu, elle exerce sa profession en cabinet privé. Dans ce domaine passionnant, l’enseignement et le partage de connaissances sont au cœur de sa pratique.

Mme Lucia Skorušová est détentrice d’une maîtrise en droit et science légale de l’Université de Masaryk à Brno en République tchèque. S’intéressant particulièrement au contexte des familles de remplacement, elle poursuit actuellement des études doctorales au Département de droit privé et de procédure civile de la Faculté de droit de l’Université de Palacky à Olomouc en République tchèque. Elle exerce actuellement la profession d’avocate au Département d’adoption internationale du Bureau de protection légale international des enfants qui est l’Autorité centrale de la République tchèque.

Mme Nathalie Quevillon détient un diplôme d’études collégiales en marketing. Elle est membre du conseil d’administration de l’organisme Enfants d’Orient et d’Occident depuis 2004 et mère de deux garçons adoptés de la Thaïlande. Outre ses activités bénévoles pour Enfants d’Orient et d’Occident, elle occupe les fonctions de coordonnatrice et responsable des projets d’adoption pour le Madagascar et la Thaïlande. Nathalie s’implique activement au sein de divers comités provinciaux en adoption internationale.

Mme Sylvie J. Lapointe, MSS, TSI, est diplômée de l’Université d’Ottawa. Elle est directrice des services de Service Social International (SSI) Canada. Elle travaille pour SSI Canada depuis presque 18 ans. Elle est également membre du Comité consultatif professionnel du Réseau international de SSI. Les adoptions internationales, la protection de l’enfance et le placement dans la parenté entre les pays sont des enjeux constants dans son travail.

Mme Ling Wang, aussi connue sous le prénom de Julie, est médecin. Elle exerce la fonction de représentante de l’agence d’adoption China Oriental Dream, agence autorisée par le gouvernement chinois, fondée en 1996. Au fil des années, elle a accompagné plus de 2000 familles dans le processus d’adoption en Chine. Elle veille à la réalisation du voyage d’adoption. Elle soutient les personnes adoptées et leur famille lors de l’adoption et aussi lors du retour au pays d’origine.

Mme Marie-Lyne Bergeron est détentrice d’un diplôme de deuxième cycle en psychoéducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle est bachelière en psychologie et en droit. Elle s’intéresse particulièrement aux domaines de la protection de l’enfance et de l’adoption internationale. Au cours des dernières années, elle a enseigné au niveau collégial en éducation spécialisée. Depuis 2014, elle travaille au Secrétariat à l’adoption internationale et agit actuellement comme conseillère à la recherche des origines.

Mme Isabelle Paré est technicienne en travail social au CIUSSS de la Capitale-Nationale au Service adoption-retrouvailles. Elle a cumulé plus de 26 ans d’expertise en matière de retrouvailles. Après avoir initialement exercé la fonction de recherchiste, elle s’est vu confier l’ensemble des activités rattachées à la préparation et à la recherche des antécédents sociobiologiques des adoptés ou des parents biologiques.

M. Richard M. Lee, Ph. D., est professeur distingué de l’Université McKnight et travaille au Département de psychologie de l’Université du Minnesota. Il est rédacteur en chef de la revue Cultural Diversity and Ethnic Psychology. Depuis 2000, il mène des recherches empiriques sur les expériences transraciales et transnationales d’enfants et de jeunes adultes coréens adoptés à l’échelle internationale par des parents blancs aux États-Unis. Dr Lee mène actuellement une étude de suivi de 12 ans sur les familles de jeunes adultes adoptés de la Corée du Sud. Ses recherches récentes portent sur les expériences de la diaspora d’adoptés en Corée du Sud, notamment sur le développement de l’identité, les pensées de la famille lors de la naissance et l’utilisation de tests génétiques accessibles à la population pour trouver des informations sur la famille biologique.

Mme Erika Joanna Martínez Pérez est détentrice d’une maîtrise en psychologie clinique de l’Université Konrad Lorenz. Elle est spécialisée en évaluation et en traitement clinique des troubles émotionnels et affectifs. Elle agit comme psychologue chargée du suivi postadoption auprès des familles adoptives au sein du bureau régional de l’Instituto Colombiano de Bienestar Familiar (ICBF) à Bogota. Elle a aussi travaillé dans le cadre du programme pour les enfants présentant des besoins particuliers. Elle a ensuite œuvré au sein de l’ONG Kidsave International en tant que coordonnatrice de programme. Actuellement, elle travaille comme psychologue au sein de l’équipe de recherche des origines du bureau national de l’ICBF.

Mme Françoise-Romaine Ouellette est anthropologue (Ph. D.) et professeure honoraire à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Centre Urbanisation Culture Société. Elle s’intéresse aux transformations de la famille et à l’évolution des pratiques d’adoption. Depuis 1990, elle a dirigé plusieurs recherches et publié des articles et ouvrages scientifiques sur l’adoption internationale, l’adoption d’enfants placés et l’adoption intrafamiliale. À travers son analyse critique de certains usages de l’adoption plénière, elle a contribué aux débats qui ont mené à la réforme récente du droit québécois de l’adoption.

Mme Yenchi Ting détient une maîtrise en travail social. Ses 30 années d’expérience en tant que travailleuse sociale l’ont amenée à travailler auprès de différentes clientèles (psychiatrie, violence conjugale, protection de l’enfance). Depuis 2013, elle coordonne les services d’adoption ainsi que les programmes résidentiels pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes au sein de Cathwel Service (autorité compétente de Taïwan).

Mme Caroline Fortin possède une formation cléricale, une formation en écoute active et en relation d’aide. Elle est présidente et coordonnatrice provinciale du Mouvement Retrouvailles et œuvre au sein de cette organisation depuis 1996. En tant qu’adoptée, elle a connu le Mouvement Retrouvailles dans le cadre d’une démarche personnelle. Cette expérience a fait naître chez elle le besoin d’aider d’autres personnes dans leurs démarches. Le droit à l’identité est devenu son cheval de bataille. Elle est également l’auteure d’un recueil de témoignages sur l’adoption, intitulé Lueurs originelles.

Mme Nadia Quévillon est détentrice d’un baccalauréat en psychologie de l’Université du Québec à Trois-Rivières et d’une maîtrise en service social de l’Université de Sherbrooke. Depuis 20 ans, elle œuvre comme travailleuse sociale au CIUSSS de l’Estrie-CHUS : dix années au sein de la Direction de la protection de la jeunesse pour l’évaluation des signalements et dix autres à l’adoption et à la recherche d’antécédents sociobiologiques et aux retrouvailles. Depuis 7 ans, elle participe à la formation des futurs travailleurs sociaux en agissant comme praticienne entraîneuse pour le Département de service social de l’Université de Sherbrooke.

Mme Adelkys Bauza est diplômée en psychologie de l’Universidad de Oriente à Cuba. Elle occupe actuellement la fonction de conseillère en recherche des origines au Secrétariat à l’adoption internationale. Madame Bauza a travaillé comme professeure universitaire à Cuba, elle a aussi œuvré en milieu communautaire au Québec et à titre de cothérapeute bénévole à la Clinique de psychiatrie transculturelle à Montréal. Elle a également donné des conférences sur le sujet de la santé mentale en contexte d’immigration pour des organismes communautaires québécois.

Mme Kenia Lora Abreu a fait des études en communication sociale et en administration publique. Avec plus de 16 ans d’expérience au sein de l’administration publique, elle a atteint des niveaux élevés de gestion. Ses connaissances et son expérience s’étendent à la coordination interinstitutionnelle, à la communication stratégique et politique, à la planification et à la supervision. Elle possède aussi une expérience du secteur privé et des organisations de la société civile, aux niveaux national et international. À partir de 2014, elle a été membre du conseil d’administration de Banco de Reservas. Depuis mai 2018, elle est la présidente exécutive du Conseil national de l’enfance et de l’adolescence (CONANI).

Mme Johanne Lemieux est travailleuse sociale et psychothérapeute. Depuis plus de 23 ans, elle est reconnue comme spécialiste de l’enfant adopté et de sa famille autant au Québec qu’en Europe. Elle partage son temps entre l’intervention psychosociale et psychothérapeutique au Bureau de consultation en adoption de Québec, qu’elle a fondé en 1996, et ses autres activités professionnelles : conférencière, formatrice, auteure et consultante clinique auprès de nombreux organismes privés, à but non lucratif et gouvernementaux, avec l’organisme Le monde est ailleurs.

Mme Jeannette Wöllenstein est titulaire d’une maîtrise en droit français et allemand et poursuit actuellement des études en droits de l’enfant à l’Université de Genève. Elle a travaillé pour l’ambassade du Costa Rica en France et a été bénévole auprès de l’UNICEF, de la Croix-Rouge genevoise et d’un centre pour enfants en Équateur. Elle a rejoint le Service Social International (SSI) il y a près de cinq ans où elle agit en tant que responsable des droits de l’enfant au sein du Centre International de Référence pour les droits de l’enfant privé de famille (SSI/CIR).

Mme Laura Martinez est juriste de formation (Université de Valencia, Espagne) et titulaire d’une maîtrise en droit international (Université de Londres, Royaume-Uni) et d’un diplôme en matière de protection de l’enfance (Université Diego Portales, Chili). Elle travaille comme collaboratrice juridique principale à la Conférence de La Haye de droit international privé (HCCH, Pays-Bas). Elle est responsable du suivi de la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale et du projet Filiation/Maternité de substitution. Par le passé, elle a travaillé au Service Social International à Genève (Suisse), à l’UNICEF (Chili), au sein de la Commission européenne à Bruxelles (Belgique) et au Conseil de l’Europe à Strasbourg (France), dans le domaine de l’enfance.

Mme Luce de Bellefeuille est psychosociologue de formation. Elle a été pendant trente ans gestionnaire en organisations publiques, surtout dans le réseau des services de santé et des services sociaux du Québec. Elle a dirigé pendant 13 ans le Secrétariat à l’adoption internationale (SAI). Après la publication d’un livre relatant son expérience au sein du SAI, elle a rejoint le groupe d’experts internationaux qui travaille, sous l’égide du Service Social International, à l’élaboration d’une régulation de la maternité de substitution dans un contexte transfrontalier.

Mme Lucie Bourdeau est psychologue, art-thérapeute, auteure et conférencière. En tant que personne adoptée et mère adoptive, elle s’est naturellement beaucoup investie auprès de la clientèle liée au monde de l’adoption, notamment en ce qui concerne les retrouvailles. Elle a entre autres travaillé au sein du service de retrouvailles du CISSS de l’Outaouais. En 2014, son désir d’informer et de transmettre son savoir s’est concrétisé par l’écriture d’un livre d’accompagnement sur les retrouvailles en adoption, Les retrouvailles en adoption, une quête de soi, qui est disponible en librairie et en ligne.

Mme Doris Low est travailleuse sociale de formation et œuvre depuis plus de 30 ans dans le domaine de la protection de l’enfance, dont plus de 10 ans dans le domaine de l’adoption. Elle est présentement responsable du Programme des services d’adoption et de retrouvailles du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Mme Marie-Michèle Petit est coordonnatrice au sein de l’organisme agréé Société Formons une Famille. Elle est aussi mère adoptive. Avant de travailler dans l’univers de l’adoption, elle a occupé pendant 11 ans différentes fonctions au sein d’une entreprise médiatique.

Mme Maïly Daigle a obtenu sa maîtrise en psychoéducation à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) en 2009. Elle poursuit présentement ses études doctorales en psychologie clinique à l’UQO. Son projet d’essai doctoral porte sur les enjeux et les impacts de l’abandon et de l’adoption chez les adultes. Depuis les dix dernières années, elle intervient auprès des adultes, adolescents et enfants dans les milieux communautaire, hospitalier et privé. Depuis deux ans, elle agit également à titre d’administratrice pour L’Hybridé, organisme à but non lucratif de soutien aux adultes adoptés.

Mme Béatrice Bertrand est depuis 2004 juriste et adjointe à la direction au sein de la Direction de l’Adoption – Autorité centrale communautaire (ACC), autorité compétente en Belgique francophone pour toutes les questions d’adoption de mineurs (nationale et internationale, extra et intrafamiliale). Préalablement, elle a travaillé une quinzaine d’années au service juridique du ministère de la Communauté française et a été pendant cinq ans conseillère juridique de la Ministre ayant notamment la compétence de l’adoption. À ce titre, elle a participé à la mise en œuvre de la réforme du droit de l’adoption en Belgique.

Mme Patricia Carey est directrice générale de l’Autorité centrale d’adoption en Irlande depuis 2014. Elle a précédemment travaillé à titre de directrice d’un organisme de bienfaisance et en tant qu’inspectrice des écoles. Elle est directrice bénévole du programme irlandais d’indemnisation des victimes d’abus institutionnels. Elle agit aussi bénévolement à titre de conseillère en stratégie et en planification auprès d’organisations à but non lucratif.

Mme Ina Dulanjani Dygaard est présidente du conseil d’administration d’Adoption & Society, la seule organisation familiale au Danemark pour les adoptés et leurs familles. Adoptée du Sri Lanka peu après sa naissance, elle est retournée dans son pays d’origine en 2013 et a été réunie à sa mère biologique. Elle a aussi été coordonnatrice des services de postadoption à la DIA (Danish International Adoption).

M. Hugues Létourneau est avocat et membre du Barreau du Québec depuis 1977. Il s’est dévoué professionnellement à la cause des enfants et a exercé sa profession pendant plus de 35 ans au sein d’un contentieux dans un établissement de protection de l’enfance. Il a été membre de différents comités relatifs à la famille, à l’abandon, à l’adoption et à l’éthique. Il s’est spécialisé en bioéthique et a rédigé un mémoire intitulé Exigences dialogiques et enjeux éthiques du travail en collaboration auprès d’enfants présentant des troubles sévères de l’attachement.

Mme Alexandrine Ubiera-Joncas est diplômée en communication (relations humaines) et s’est spécialisée en communication et intervention interculturelles dans les milieux scolaires, gouvernementaux et communautaires au cours des 20 dernières années. Chargée de projets en relations interculturelles à l’Institut Pacifique, cofondatrice du Regroupement des adopté(e)s à l’international sans frontières et directrice du développement des services RAIS — Ressources adoption, elle est elle-même une personne adoptée. Pédagogue dans l’âme, le transfert de connaissances a toujours occupé une place importante dans sa vie professionnelle. Ses expériences en développement de programmes pédagogiques et en enseignement régulier, en francisation et en formation aux adultes en font foi.

Mme Sophie Therrien est diplômée en anthropologie. Elle a d’abord travaillé comme intervenante, animatrice et formatrice dans le milieu communautaire avant de partir pour le Niger puis le Honduras, où elle travaillera en coopération internationale. Après avoir été consultante en relations interculturelles, elle intègre le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion où elle occupera diverses fonctions. Elle passera aussi une année comme conseillère en coopération et affaires publiques à la Délégation générale du Québec à Mexico. Elle est actuellement conseillère en adoption internationale au SAI.

M. Adam Pertman, expert américain en matière d’adoption et de protection de l’enfance, est président du National Center on Adoption and Permanency. Il a dirigé le Donaldson Adoption Institute et était rédacteur en chef adjoint de la revue Adoption Quarterly. Il est l’auteur de recherches, d’articles scientifiques, de commentaires dans les médias et de livres, dont Adoption Nation. En tant que journaliste au Boston Globe, il a été en nomination pour un prix Pulitzer pour un article sur l’adoption. Il donne des discours, des formations et d’autres présentations au niveau international. Les recherches qu’il a menées et auxquelles il a participé ainsi que ses écrits, ses témoignages et ses activités de plaidoyer ont servi à l’amélioration des pratiques, façonné le droit et les politiques, et éduqué les professionnels, les étudiants, les médias et le public.

Mme Maria Klironomos possède une formation de premier cycle en psychologie (BA, Université McGill), en travail social (BSW, University of Victoria) ainsi qu’une maîtrise en psychologie éducationnelle (Université McGill). De 2008 jusqu’à tout récemment, elle a travaillé pour le Centre de la jeunesse et de la famille Batshaw (CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal), notamment dans les services de recherche et de réunification (retrouvailles). Depuis février 2019, elle agit à titre de conseillère en recherche des origines pour le Secrétariat à l’adoption internationale.

Mme Cathy Gagnon est bachelière en service social. Elle a travaillé comme intervenante sociale relativement à la Loi sur la protection de la jeunesse pendant six ans ainsi qu’en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) pendant 11 ans. Elle travaille au Centre jeunesse de Québec (CIUSSS de la Capitale-Nationale) depuis 1999 et est actuellement recherchiste dans l’équipe adoption/retrouvailles.

Mme Pham Thi Kim Anh détient une maîtrise en droit du commerce international et un doctorat en droit international privé dont la thèse s’intitule L’amélioration du droit vietnamien de l’adoption internationale – les questions de théorie et de pratique. Elle a participé à la rédaction de la Loi vietnamienne sur les adoptions de 2010, du décret No 19/2011/ND-CP du gouvernement vietnamien portant sur l’application de la Loi sur les adoptions, du décret No 24/2019/ND-CP sur l’amendement et du complément du décret No 19/2011/ND-CP. Elle est actuellement directrice adjointe du Département de l’adoption relevant de l’autorité centrale, le ministère vietnamien de la justice, où elle est chargée de la législation et de l’adoption nationale. Elle est aussi enseignante de droit à l’Université d’Hanoi.

M. Denis Barbet est diplomate de carrière au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères depuis 1987. Il a occupé différentes fonctions à Paris et à l’étranger. Depuis novembre 2017, il est chef de la Mission de l’adoption internationale, autorité centrale française en matière d’adoption internationale.

Mme Maritza Bossé-Pelchat est bachelière en communications de l’Université du Québec à Montréal et s’est plus tard formée en intervention et en santé mentale à l’Université de Montréal. Elle a travaillé plusieurs années en tant qu’intervenante au Centre jeunesse de Montréal (CIUSSS), puis s’est tournée vers le communautaire où elle s’est engagée dans la lutte au décrochage scolaire. Pendant trois ans, elle a siégé sur le conseil d’administration du Regroupement des adopté(e) s à l’international sans frontières. En plus de sa carrière comme intervenante et auteure-compositrice-interprète, elle s’est impliquée dans l’organisation et la coordination d’événements-bénéfices pour divers organismes.

M. Sekou Konate est titulaire d’une maîtrise en psychopédagogie. Il est enseignant-chercheur-évaluateur. Il est actuellement directeur national de la Protection de l’Enfance en Guinée et président de la Commission de l’adoption internationale, désignée comme autorité centrale en Guinée. Il a occupé différentes fonctions dont la présidence du Comité de Pilotage du Réseau Afrique de l’Ouest pour la Protection de l’Enfance de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la direction générale du Bureau de Stratégie et de Développement (BSD) au cabinet du ministre. Il a aussi occupé différents postes dans le domaine de l’enfance (chargé d’études, chef de section, chef de la division suivi-évaluation) en plus d’avoir enseigné pendant dix années la psychologie de l’enfant et de l’adolescent à l’école normale d’instituteurs de Conakry.

Mme Diane Leduc Dubois est détentrice d’une maîtrise ès sciences en administration des services de santé. Elle a œuvré plus de 30 ans dans le réseau de la santé et des services sociaux et a par la suite agi à titre de consultante au sein de l’entreprise qu’elle a fondée. Mère de trois enfants dont deux sont adoptés, elle s’est impliquée à titre de bénévole au sein du conseil d’administration de l’organisme agréé Enfants d’Orient et d’Occident, notamment plus de 10 ans en tant que présidente. C’est à ce titre qu’elle a effectué pour l’organisme plusieurs missions visant le maintien de bonnes relations et le développement de pays.